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Single or Not : ma vie de parisien plus si "single" que ça
24 mars 2009

"Movida" contre "Spleen et Idéal"

Même si je digère plutôt sereinement cette rupture, je n'arrive toutefois pas à comprendre pourquoi ? Tout semblait si bien coller entre nous deux, mais finalement nous sommes allés dans le mur très rapidement. Comment l'expliquer ? et bien c'est finalement samedi soir lors de l'anniversaire de Mister NIght et Esther que j'ai commencé à entrevoir une réponse.

Cela a commencé avec LaPerla qui venait prendre des nouvelles, et cherchant elle aussi a comprendre. Toujours soucieuse de ses amis, elle avait été très déçue de ma rupture, tout comme beaucoup autour de moi, elle pensait que c'était "le" bon ! Au cours de cette discussion, je lui donne mon impression d'abandon devant la difficulté de la part de Mister Chouchou. Comme si lutter pour survivre m'était propre. Lui vient alors cette image bien française d'épanouissement dans la douleur, et nous en venons à Baudelaire. Il faut dire que dans notre éducation littéraire nous découvrons la souffrance sentimentale dès l'age de 16 ans. Ces nuances de gris, que Baudelaire nous fait connaître sur fond de noir, alors que nous ne connaissons pas encore, pour la plupart, le sentiment amoureux.

A l'inverse, de l'autre coté des Pyrénées, c'est avec Almodovar, ses couleurs vives, éclatantes et gorgées de soleil que Mister Chouchou a grandi et découvert ce que la vie pouvait lui apporter. C’est La Movida qui lui apprend la vie, et lui fait croire que la vie est toujours simple. Pourquoi lutter, puisque la vie est toujours pleine de bonnes surprises. Alors mieux avancer, et laisser sur le coté ce qui ne vas pas.

J'en suis donc a me demander si ce n'est pas simplement une différence culturelle qui a eu raison de cette histoir,e belle histoire mais trop courte certainement.

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Commentaires
M
Je tiens à te préciser dans ton analyse que bien qu'ils soient colorés et rythmés, les films de Pedro sont souvent un poil tristes...là où tu as parfaitement raison chouchou, c'est que nous, français, on gagne haut la main dans la déprime et la souffrance. Sur ce je cite Baudelaire (Spleen LXXVI) "Je suis un cimetière abhorré de la lune"...<br /> C'est vrai que c'est trop la fête !<br /> Je t'en réciterai d'autres en mai promis
Single or Not : ma vie de parisien plus si "single" que ça
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